Quand Texas Instrument à mis en vente la TI-92, celle-ci était conçu de façon à exclure l'accès à l'assembleur par tout utilisateur, un langage de programmation de type Basic (le TI Basic) et son compilateur étant à disposition.
Cette décision a sûrement été prise dans le but compréhensible de garder l'image éducative que souhaite Texas Instrument en évitant la prolifération de jeux aussi puissants que le Game Boy (la TI-92 peut relativement faire mieux que la Sega Megadrive !), car le HP-48, seul concurrent de la TI-92 est lui très ouvert et documenté en terme de langage machine.
Rien ne laissait entrevoir la possibilité de programmer en assembleur à moins que Texas Instrument ne revienne sur sa décision (ce qui a été fait mais d'une manière à mon avis peu convainquente avec la fonction exec() de la TI-92+).
Heureusement, David Ellsworth a trouvé le moyen de contourner cette interdiction, en envoyant une sauvegarde plus importante que toute la RAM (128 Ko ou 256 Ko), les données supplémentaires étant alors réécrites au tout départ ($000000).
Les vecteurs (pointeurs) d'interruption se trouvant là, il ne suffisait plus (plus facile à dire qu'a faire...) que de corrompre ceux-ci pour pointer vers une routine en RAM pouvant exécuter du code machine mais aussi d'ajouter la touche d'accès [SHIFT] + [ON] (par l'interruption auto-int 1 redirigée par Fargo).
Je pense que Fargo satisfait Texas Instrument,